Commentaire:
Howard Glasser et Jennifer Easley, Les enfants difficiles
Comment leur venir en aide
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Ce que ce livre m’a inspiré :
J’ai acquis ce livre il y a quelques années déjà, alors que je rencontrais quelques problèmes dans l’éducation de mon ainée. Un pédopsychiatre neuchâtelois me l’avait recommandé. Il a d’ailleurs lui-même sorti un ouvrage en 2011 allant dans ce sens (Christian Müller & Sarah Messmer, Les enfants difficiles : sortir de l’impasse), et a donné plusieurs conférences.
J’ai préféré choisir la version américaine, car elle a imprégné notre famille. Aujourd’hui encore, nos enfants réclament par moment de « recommencer à faire Glasser ! »
Le propos :
Sur la 4e de couverture, nous lisons :
Non respect des limites, opposition systématique, agressivité … certains enfants sont enfermé dans des schémas négatifs dont ils n’arrivent pas à s’extraire. Face à ces comportements, les parents sont d’autant plus désemparés que les méthodes classiques d’éducation semblent dans leur cas inadaptées.
Cet ouvrage développe une approche originale fondée sur une constatation simple : l’enfant difficile consacre le plus gros de ses capacités à obtenir des adultes les réactions les plus fortes. Or, l’énergie dont nous faisons preuve pour manifester notre frustration ou notre colère est bien supérieure à celle que nous affichons lorsque nous sommes satisfaits. Inconsciemment, l’enfant assimile cette débauche d’énergie à de la reconnaissance et se voit ainsi « récompensé » de son comportement négatif.
La méthode préconisée dans cet ouvrage vise à déconstruire ce mode de fonctionnement pernicieux pour élaborer un nouveau schéma éducatif fondé sur un système de reconnaissance active des qualités de l’enfant.
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L’usage intensif de la reconnaissance allié à un système de crédits (qui sont ensuite échangés contre des « privilèges ») donne à l’enfant une vision positive du respect des règles. Une fois ces notions intégrées, les auteurs abordent la question des sanctions au travers d’une approche non répressive, inspirée des exclusions temporaires qui se pratiquent dans certains sports : les « temps morts ».
Au final, cet ouvrage développe un système éducatif complet et cohérent qui replace le parent au centre du schéma éducatif, lui permet de recouvrer son autorité et de s’impliquer de nouveau dans l’épanouissement de son enfant.
Mon commentaire :
Ce que j’ai beaucoup apprécié en mettant en œuvre cette méthode, c’est de cesser de mettre mon énergie dans ce qui n’allait pas, et de porter mon regard volontairement sur ce que mon enfant faisait de bien, en le lui disant à chaque occasion !
Cette manière de faire a aussi imprégné ma manière d’être en classe. D’ailleurs, j’applique depuis cette année une méthode similaire tirée de :
Jean-Claude Richoz, Gestion de classes et d’élèves difficiles
Ce que je retiens, c’est qu’un enfant / un élève ne naît pas difficile.
L’environnement fait qu’il peut ou pas le devenir, et c’est en changeant ce même environnement qu’on l’aide à changer ! Lire la suite
En quoi cette lecture va-t-elle m’aider pour mon travail autour de l’allaitement ?
Le propos de ce livre n’est bien sûr pas directement en rapport avec l’allaitement. Cependant, les questions liées à l’allaitement d’un enfant plus grand peuvent devenir plutôt des questions d’éducation. Un enfant plus âgé aura peut-être à apprendre que sa maman ne souhaite plus l’allaiter en public ou à n’importe quel moment. A ce moment-là, on est dans une problématique de limites, et donc dans une question d’éducation.
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