Faut-il vraiment donner du lait de vache à nos enfants?
Commentaire : Un livre sur la nutrition
Anne Laroche-Walter, Lait de vache, blancheur trompeuse
Ce que ce livre m’a inspiré :
J’adore ce livre que je connais depuis longtemps déjà et que j’ai lu à plusieurs reprises !
Je l’ai relu une fois encore dans le but de rédiger ce commentaire.
En effet, en démontrant à quel point le lait de vache est nocif à l’homme, l’auteur montre à quel point l’allaitement maternel est le seul mode d’alimentation adapté pour un bébé humain !
Résumé :
L’auteur dit du lait de vache qu’il est un faux ami. La préface de Dr. Jean Seignalet va également dans ce sens.
La consommation de lait de vache s’est développée seulement au XXe siècle. Et pourtant, il est nocif, car non spécifique à l’homme.
« L’allaitement maternel est la continuation de la fonction du placenta qui a un rôle nutritif et surtout de mise en place d’information participant à l’embryogenèse.Lire la suite
Après la naissance, le lait maternel perpétue cette information en donnant au bébé des messages pour sa croissance. Il a donc un rôle d’embryogenèse postnatal et cette structuration, cette mise en place demande trois ans d’allaitement dans l’idéal, six mois au minimum. Le sevrage se fera doucement à partir du sixième mois en induisant progressivement légumes, fruits, céréales, un peu d’oléagineux et de protéines.
Le lait maternel est un régulateur hormonal pour le bébé car il lui est adapté ; il joue aussi un rôle immunitaire et antiparasite.
Le colostrum des premiers jours est purgatif. »
Le taux de protéines du lait de vache est trois fois plus élevé que dans le lait maternel, ce qui le rend beaucoup trop riche pour un bébé et allergisant. Il contient moins de minéraux.
Le lait maternel correspond exactement à la constitution biologique du bébé et remplit en plus une fonction essentielle, celle du lien d’amour et de la plénitude de la vie.
Le code génétique du lait de vache est inadapté à l’homme. Par exemple, l’information de croissance que reçoit le petit veau est de peser 200 kg à six mois. Cette information est inadéquate pour le bébé humain et va perturber son système hormonal.
De plus, le calcium contenu dans le lait de vache est inaccessible à l’organisme humain !
Les molécules du lait de vache sont trop grosses et trop grasses pour l’homme, ce qui va charger inutilement le foie et fatiguer le système biliaire.
Diluer le lait de vache avec de l’eau ne le rend pas plus digeste, car sa formule biochimique reste la même.
L’absorption de lait de vache modifie donc le milieu digestif et intestinal en favorisant la prolifération de parasites en tous genres.
Au delà de trois ans, le bébé cesse de fabriquer de la rénine, enzyme nécessaire à la digestion du lait maternel. La consommation de lait ne lui est donc plus nécessaire. Si nous le forçons à boire du lait de vache au delà de cet âge, son organisme devra fabriquer de la lactase pour digérer un aliment qui lui est inutile, et cela au détriment des autres fonctions organiques.
« Aucun animal sauvage ne se nourrit du lait d’un autre animal. Aucun animal sauvage ne continue de boire du lait à l’âge adulte après son sevrage. »
« Lorsqu’on s’écarte des lois de la nature, on peut s’attendre à courir certains dangers. »
Les habitants des pays tropicaux possèdent très peu d’enzymes pour digérer le lait de vache. Sa consommation y est donc fortement déconseillée.
Avec les procédés de pasteurisation, d’homogénéisation et de stérilisation, le lait de vache perd les enzymes qui pourraient nous aider à nous débarrasser de ses molécules toxiques.
Lors d’un passage du lait maternel au lait de vache, le bébé montre de suite son intolérance. Mais, par nécessité, il finit par s’adapter. Cependant, son potentiel vital en sera amoindri. L’encrassement tissulaire commence, et se traduira, tout au long de son existence, par des inflammations diverses. Cette inflammation se fait du haut du corps (otites) vers le bas. « Les moyens pour arrêter sa progression ne font qu’affaiblir le potentiel vital par absorption de toxines supplémentaires (médicaments) et par la fermeture des émonctoires (antibiotiques). »
L’intoxication à l’acide lactique provoque la croissance de kystes et de tumeurs.
De nombreux médecins cités dans le livre confirment ce point de vue. Ils évoquent différentes pathologies liées à la consommation de lait de vache : polio, surcharge, irritation, ostéoporose, maladies cardio-vasculaires, infections, inflammations, allergies, syndrome de mort subite du nourrisson, troubles nerveux mineurs, schizophrénie, obésité, rhumatismes, spasmophilie, troubles hormonaux, troubles de règles, stérilité, prise de poids, mastose, crises de foie, colite, maux de tête, tuberculose, gaz, ballonnements, douleurs, infections intestinales, excès d’urée, surcharge en sodium, atrophie du foie, gastro-entérites, cholestérol, hémorroïdes, douleurs articulaires, pathologies respiratoires, surproduction de mucosités, perméabilité des parois du côlon, maladies dégénératives, perturbation de la vitesse de transit, détérioration de la flore intestinale, déminéralisation, mauvaise absorption du fer, diabète, film sur la paroi intestinale, eczéma, …
On peut encore lire de la part de ces mêmes médecins :
« Les malades du Sida sont améliorés par la suppression des laitages »,
« Le lait de vache est le meilleur pour le veau et le lait maternel est le meilleur pour le nourrisson »,
« (…) encouragent l’allaitement maternel et déconseillent vigoureusement le lait de vache »,
« Le lait de vache n’est bon que pour le veau »,
« C’est pourquoi il est si important d’allaiter le bébé au sein durant au moins les six premiers mois, au mieux durant trois ans »,
« Le lait maternel est un anti-infectieux, grâce à la présence d’une sécrétion d’immunoglobuline à lysozyme et de facteurs bifidus »,
« Le lait de vache est trop riche en sels minéraux pour le bébé »,
« Le lait de vache reconstitué est malpropre, coûteux, dangereux pour le bébé »,
« Le lait de vache constitue une mauvaise alimentation, voire une alimentation inadaptée »,
« Le lait de vache est indigeste pour l’homme »,
« Au lieu de minéraliser, le lait de vache déminéralise »,
« Le lait de vache n’est bon que pour le veau »,
« (…) la pollution alimentaire avance et menace les générations à venir »,
« Une semaine sans laitages : faites l’expérience : Les malaises disparaissent en quelques jours »,
« Le lait de vache est un aliment anti spécifique à l’homme ».
En résumé, la consommation de lait de vache sensibilise et fragilise le terrain, permettant à diverses pathologies de s’installer.
S’en suivent différents conseils pour substituer au lait de vache d’autres produits plus sains pour l’homme en vue d’augmenter sa vitalité et de retarder le vieillissement. Pour le bébé non allaité au sein, le lait d’orge ou d’amandes fait l’affaire, le lait de riz en cas de diarrhée.
Le livre se termine sur des témoignages de personnes ayant éliminé les laitages de leur alimentation et se sentant mieux aujourd’hui.
Mon expérience :
Je connaissais déjà tout cela quand j’ai eu mes enfants. Cela m’avait donc motivée à les allaiter complètement jusqu’à six mois, et à poursuivre avec un sevrage en douceur en introduisant du lait d’amandes jusqu’à trois ans.
Puis, nous avons fait moins attention. Nous mangions des laitages (yaourts, fromages, …). Quand mes enfants ont eu des otites, nous avons tout de suite pensé à la piste de lait de vache. Nous nous sommes tous fait tester, et plusieurs parmi nous étaient intolérants au lactose, voire même à la protéine de lait. S’en est suivie une longue période de régime au cours de laquelle ce petit livre m’a été bien utile ! Je devais lire les étiquettes de tout ce que j’achetais, et j’ai été très surprise de constater que le lait se cache (presque) partout ! Quand mes enfants se rendaient à un anniversaire, je devais donner des consignes très précises à la maman qui les recevaient. A l’école, les maîtresses étaient au courant et agissaient en conséquence. Heureusement, leur santé s’est vite améliorée de manière notoire.
Nous trouvions que les contraintes quotidiennes étaient trop lourdes et avons décidé de nous faire désensibiliser en kinésiologie avec la méthode NAET. Aujourd’hui, nous restons vigilants à consommer le moins possible de lait de vache, tout en nous faisant plaisir de temps à autre …
En quoi cette lecture va-t-elle m’aider pour mon travail autour de l’allaitement ?
Je pense qu’il est important que les futurs parents s’informent avant de décider d’allaiter ou pas, avant de décider de sevrer, avant de donner du lait de vache, avant de donner du lait à un enfant plus grand …
Si les parents savaient, peut-être que plus de bébés seraient allaités, et plus longtemps …
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